Le Non-Film de Quentin Dupieux aka Mr Oizo

mercredi 1 octobre 2008

DRUKS - Cool Tees For Fresh Kids

Hello les copains, copines,
FRSH news !
"Il était temps de faire tomber la chemise, Shino & ses gros friends l'ont fait pour nous."
Après une baseline aussi nulle, j'ai l'immense plaisir de vous introduce to LA marque du hypeux qui se respecte, so bling bling NEW YORK MIAMI, dans le jus Flo Rida sous amphet'.

Ca s'appelle DRUKS, et vous l'avez compris, c'est une nouvelle marque de fringue lançée par Alexis Shino entre autres.
Ca vend du beau T-Shirt, mais alors vraiment du BEAU T-Shirt.
[je pense que je me suis fait bien comprendre, là.]

Tu veux des photos ? Même que tu veux lâcher que 35 euros pour un T-Shirt qui te rendra plus hype que TTC, plus classe que ParaOne et plus mythique que Justice-J'adore ?
Les mannequins filles sont jolies en plus ... Et il a aussi un moustachu dans le lot, pour celles (ceux) que ça intéresse
J'ai mis que la photo des filles parce que ... Ben, pour les garçons, ce sera le suspens jusqu'à l'affichage du site sur ton LCD
---------------------------------
Extrait de la FAQ Du Site :

"Why is Druks Logo a beer bottle?

Because Beer is Good."

jeudi 11 septembre 2008

La possibilité d'un livre.



Comme le titre le suggère grossièrement, je suis allé le jour de sa sortie voir le film de Michel Houellebecq, La possibilité d'une Ile, librement inspiré de son livre éponyme.


Je dois d’abord être honnête avant de partir dans une fabuleuse masturbation intellectuelle : dans la salle, on était une vingtaine au maximum, deux personnes sont partie dès la première demi-heure, et une autre s’est endormie.

D’autres ont applaudi discrètement, ou ont salué d’un sourire complice la prestation cinématographique.

Car, sans rentrer plus avant dans des considérations pseudo-sociologiques, a visu des personnes qui ont fuit le film, je crois que c’est plus l’absence totale de scènes de cul que la pénibilité des paradigmes houellebecquiens qui les a fait irrité. C’est vrai, ça : du Houellebecq, et même pas une bonne scène échangiste sans simulation ! Mais où va-t-on ?

Le film se focalise sur un personnage en particulier, le fils d’un pseudo-Raël beaucoup plus convaincant que l’original, dans un traitement en trois parties, dans la pure tradition du théâtre moderne.

On sent que la mise en scène est baignée de culture théâtrale. C’est déjà un bon début : le film obéit à une structure intellectuelle, et non à une logique de merchandising de bande-annonce.


La première partie traite de l’adolescence du personnage, alors qu’il suit bon gré mal gré son père, encore un parfait inconnu.

Les scènes de meeting dans les hangars et les parkings de supermarché de Wallonie sont anthologiques, absurdes et cyniques au possible : d’ailleurs, l’écrivain et cinéaste apparaît dans le public, à ce qu’il me semble.

Je comprends cette intrusion interlope comme une confession, « De même, j’appartient à ce monde de désaxés et d’appauvris par la culture de consommation, en manque de valeurs. »


Cela marque aussi l’aveu d’avoir, un temps, été séduit par la dialectique de Raël.

Le fils prodigue, joué par Benoît Magimel, refuse alors en bloc les théories de son père, et finit par s’enfuir. En filigrane se dessine déjà le projet eugéniste et prophétique du pseudo-Raël.


La deuxième partie, la plus longue je crois, traite du retour du fils au père dont la secte est devenue très florissante.

C’est l’occasion pour Michou de tailler des croupières au monde des voyages organisés dans les îles (cette période du film se passe à Bali) : c’est amer, intelligent, et très bien emmené.

La narration se fait successivement à travers les yeux de Magimel et d’un compagnon de voyage, un belge middle-class, reprenant à lui seul tous les clichés houellebecquiens, c’est-à-dire, l’homme en fin de vie qui se rend compte que tout l’ennuie et qu’il n’a pas vraiment vécu. Bali reste un songe, une Mecque de carton-pâte pour les petits capitalistes.

En parallèle, on assiste au retour du fils au père mourant, scène traditionnelle dont le pathos éculé pourrait plomber à tout moment le film, mais pas dans celui-ci. Le couple maudit ne sait pas exprimer bruyamment ses émotions, tout se fait dans le regard. On devine dans l’errance de Magimel, perdu dans le temple en béton lugubre de la secte, que les réponses qu’il cherche à ses questions et aux théories de son père n’existent pas en son siècle.

La troisième partie est la plus psychédélique du film. Psychédélique non pas d’un point de vue graphique ou visuel, mais par la rupture extraordinaire de ton de narration et de repères spatio-temporels.


Jusque là, le film présentait une continuité, un fil directeur, avec une photographie et une mise en scène du médiocre qui étouffe et du triste qui émeut, qui n’est pas sans rappeler la vague ultra réaliste des derniers films français et belges dont l’atmosphère pourrait se réduire à beaucoup de cynisme et des perles d’humanités.


Cette dernière partie du film déroute car elle penche franchement vers la science-fiction, dans une sorte de contemplation du personnage perdu au milieu d’une Terre réduite à un désert de pierres et d’herbes sèches.
Et la toute fin est très surprenante …


C’est donc un film de Houellebecq pour les gens qui ont préféré lire Les Particules Elémentaires à La Possibilité d’une Ile, justement.

Le film ne ressemble à rien de ce que je m’attendais, avec la non-présence à souligner de scènes pornographiques.

La caméra est crue, elle est acerbe, mais elle n’est jamais vulgaire : c’est peut-être la force d’un tel film, avoir tout compris au film français, sans en adopter les travers grotesques.

Quand au spectacle proprement dit, les images, parfois grandioses, sont soulignées (mais peut-être un peu trop …) par une musique classique puissante, à la dimension prophétique du drame qui se joue.

Au final,ce film peut être considéré comme un objet extrêmement sobre et esthétique, à réserver à un public qui préfère les films d’art & d’essai aux blockbusters hollywoodiens.

C’est normal que le pigiste du Monde n’ait pas du tout aimé, lui qui préfère encenser les vagissements et les sodomies de Christine Angot.

mardi 9 septembre 2008

Castro paye son ticket


Pour commencer la rentrée, un peu de soleil et d'exotisme.



[Ceci n'est pas un article sur le tourisme sexuel]

Bloqué à Paris tout l'été, je ressemble à un cachet de Diantalvic dans son emballage de plastique, les effets contre la migraine non-inclu. Alors que tout semble perdu pour retrouver le sourire et mon équilibre personnel par la même occasion, rien ne vaut Internet et ses charmes de pixels.

Évidemment, ce blog étant un blog culturel, du moins à visée informative, ce dont je parle ne peux pas (toujours) traiter de soirées frénétiques et d’actualités politiques épicées.

Internet ne sert pas qu’à regarder les défilés de mode que l’on a raté sur Fashion TV, ni à télécharger les derniers remixes de Chromeo. C’est aussi cette paire de jumelles fantastique qui permet d’admirer le monde depuis son petit bureau de stagiaire perché sur la plus belle avenue du monde. Alors, on retrousse ses manches, on ouvre un bouton de chemises, on achète des burritos, et on visionne la vidéo ci-dessous.


Diana Fuentes, grrr ...



Ça, c’est la Havane.

Plus sérieusement, il y a une véritable scène artistique qui monte depuis quelques temps, et les artistes cubains méritent d’être connus. Je sais, ils ne font pas de l’electro trash, ne portent pas de vestes en velours ou de slims, mais que ce soit dans le milieu de la musique, de la danse, de la photographie, etc., il y a beaucoup de choses à voir, à comprendre, à aimer, et de tous horizons du monde.

Vous savez que je ne suis pas attiré spécialement par la musique du monde et ces trucs comme ça, mais là, je ne peux que vous conseiller d’aller sur le site http://havana-cultura.com/.

Ce site recense avec un graphisme léché et extrêmement interactif les artistes de la nouvelle vague de la Havane. Bien loin du traitement traditionnel des poncifs de la culture latino, le site propose une approche étonnante du cœur de la culture cubaine d’aujourd’hui.

Au milieu des jeunes filles en fleur délicieuses et impertinemment talentueuse, d’artistes brillants et désireux de plonger au quotidien de Cuba, de saisir la vérité dans un cliché ou dans la poésie, au milieu de perles musicales et visuelles, le noyau d’une culture brûlante se fait et se réinvente au rythme du soleil et de la vie.

Ma vie à Paris, je l’ai oublié l’espace d’un instant, sur une mesure d’afro-jazz latino prodigieuse de créativité et de punch.

jeudi 22 mai 2008

Une soirée dans ma tête. (Gonzo d'un pisseur.)


Trois quatre coup de bigos. Je réussis à motiver mon cousin à se bouger sur Cocotteland.

Je m'y pointe dans l'après-midi, avec des rêves de Gordon de bonne musique et de grosses vannes plein la tête. Je ne serai pas déçu. On commence par aller dans un petit bar à bière ou des tas de gens que j'étais censé connaître me saluent, sensation désagréable puisque je ne me souviens pas d'eux, cocotte m''engueule à plusieurs reprise surtout quand il s'agit d'une fille avec qui j'avais plus ou moins dansé. Bref. Avec un litre de bière à jeun ,on traine cocotteladépravéebourréeà19h30 dans le marchéplus afin d'acheter de quoi toucher du doigt ce en quoi les chrétiens espèrent. Les filles nous font une délicieuse plâtré de pâtes à la carbonnara dont j'ai rêvé toute la soirée. C'est après que mes souvenirs deviennent inexplicablement confus, Gordon et moi avons un petit peu discuté, accompagné de bourgogne peut-être
Le début de soirée a du être très bon (j'ai des vidéos qui le prouvent).Je regrette donc de ne me souvenir que des levres délicieuses de ma bouteille préférée.
Je me retrouve chez une fille dont je ne me souviens plus du nom. Ambiance déprime, un bande de prozaceux vissés au canapé, de la musique inaudible.
Premier stop.
J'ai du faire une connerie parce que cocotte me gueule dessus. Elle en a marre "d'avoir des réflexions à propos de ses potes". Merde j'ai du casser un truc.
Deuxième stop.
Je décide de décuver à la vitesse de la lumière parce que je veux pas faire de la merde. Je file à la cuisine je bois de l'eau. (c'est dégueulasse l'eau en soirée.) J'ai la gerbe. Je vois ma cocotte qui déprime.
Troisième stop.
Je la prend à part, et elle me dit qu'X l'ignore mais surtout que ça la fait bader ce qui prouve que malgré tous ces discours elle tient quand même à lui,ce que je lui dit. Je lui dis ensuite tout ce que je lui ait déjà dit de mon intime conviction sur ce mec.
Blanc (je n'arrive vraiment pas à décuver)
Je discute de "l'affaire X" avec Y, moi en procureur elle en avocate. Il entend toute la conversation, j'en ai rien à foutre.
Blanc.
Une fille magnifique met les kills, je trippe.
Je vois Laure qui pleure, on se retrouve dans la cuisine avec elle fleur et une autre fille. Et là cocotte m'inquiète, elle débite des tas de conneries. A ce moment là de la soirée je déteste encore plus X que Sarkozy d'ailleurs je n'en ai même plus rien à foutre de Sarko. J'essaie une énième fois de ne plus faire rouler ma tête en buvant de l'eau, ( je pense aux chiottes que je passe mon temps à pisser ) je parle à cocotte avec les filles, elle arrête de pleurer, on la laisse avec X dans la cuisine.
Je sors prendre l'air pour me calmer. Cousin me suis, on discute pas mal, on remonte, on mange plein de cacahuètes. Je change la musique, cocotte sort de la cuisine, je suis toujours sur deezer, en me disant qu'il n'y a rien sur ce site, cocotte me glisse " je suis plus avec Arnaud" je m'aperçois que j'ai décuvé parce que ma tête pense, "vous n'avez jamais été ensemble en tout cas pas lui." mais ces mots ne sortent pas de ma bouche. X, à l'air énervé contre moi mais ne se casse pas.
La fille des kills danse divinement bien je voudrais la rejoindre mais j'aime trop les cacahuetes. Bref.
On se casse de cette fête sans luxure, on revient chez cocotte. Dans la rue je fais des promesses à la con. Comme celle de ne plus revenir ici ( j'ai trop vite oublié la fillle des kills et son magnifique déhanché ). Les filles font entre elles ce qu'elles font tout temps dans ces cas là, elles déblatèrent sur les mecs, je les défends tant bien que mal, au regard des faits. (il y a parfois des affaires que l'on ne peut pas gagner.) On décuve tous plutôt joyeusement.
Ne restent plus qu'Y, cocotte, cousin et moi. On se couche. Les filles mettent trois heures à s'endormir, ce qui me casse les couilles. On se fout de leur gueule, elles se vexent, elles dorment, on dort.
La fête est finie.

jeudi 17 avril 2008

Le nain, la fille de joie et le mythomane.


Suit à un précédent article de Jeanrobin, sur une certaine Louise et des allégations sur mon compte, je dément formellement toute activité de conseiller matrimonial, toute voyance ou horoscope amoureux, ainsi et surtout que toute activité de maquereau des faubourgs, qui plus est de bas étage puisqu'elle s'appelle Louise. Louison pendant qu'on y est.

Louison dont la plus fameuse d'entre elle est la Louison du 2ème REP, celle qui remplaçait avantageusement les chèvres pendant la 2de guerre de Crimée et qui compte à elle seule plus de chansons paillardes sur ses atouts majeurs que de points attribués à mes copies en cumulé à un certain concours d'une école de minets bêlants prétentieux que je suis ravi d'avoir loupé, et toc, et que certains lecteurs de ce blog ont bien connu-Louison, pas le concours- à une époque terrible pour elle.

Car elle est la, Mesdames et Messieurs, la perfide allusion de cette auteur barbare prétend tranquillement publier, sans provoquer de réaction scandalisées, inutiles et proustienne, comparaison audacieuse certes mais ou je me place sur la durée et non sur la qualité comme pour ma sexualité, telles celles d'une Rama Yade au cabinet-la réaction, pas la sexualité- du ministre bien sur, que voulez vous que je fasse aux WC avec elle.

Oui, il m'accuse de faire presque le plus vieux métier du monde, puisque ces dames voient leurs œuvres désignées par cette métaphore, et tant le témoignage de Lascaux est clair: que déjà à l'époque des femmes courrais à peine vêtu, poursuivi par des gens une énOOOrme lance à la main, ce qui a conduit la Société des Dames Dignes Et Néanmoins (Voir De Ce Simple Fait) Pénible, la fameuse SDDEN(VDCF)P, a promouvoir l'idée de l'interdiction des grottes aux moins de 18 ans.


Et me voila, moi, nain inventif et émerveillé, ravalé au rang de celui qui exploite la voisine, alors que jamais je ne mettrai une octogénaire tétraplégique unijambiste sur le trottoir.
La prostitution est le mal du siècle, juste après le sourire d'Huges Le Berre dit bebert, dit la Citerne, dit la Folle de la Lex Night, dit aussi et dans d'autres milieux Géronimo-10euros, ce qui le place en employé potentiel de ce métier que je récuse.

Honte à toi.

mercredi 16 avril 2008

Louise Bourgoin, le clodo et le salami.


Pourquoi Elle ?


"Elle" a vu passé le buzz qui l'accompagnait avec son entrée fracassante au Grand Journal, la seule émission qui habille ses animateurs autre part que chez Zara, Just Cavalli et "J'aime-les-costumes-italiens-dégueu-que-même-un-VRP-hésiterait-à-endosser". Canal +, c'est souvent gentillement beauf, mais quelques pépites continuent à briller comme des joyaux de la couronne au fond d'une auge démago-boueuse. Wizman à l'Edition Spéciale, Bourgoin au Grand Journal (j'aurais pu citer Michel Denisot, mais non ...). Au passage, je tiens à dire à Frédéric (un des plus prestigieux lecteurs de ce blog) que quitter avec panache et fracas le Grand Journal pour pouvoir écrire "Au secours, pardon", mérite à mon humble avis la palme Oscar Wilde du "Bon goût parti en eau de boudin" 2007-2008.


Pourquoi Elle ?


"Elle" est belle.


Pourquoi Elle ?


"Elle" est vilaine.


Pourquoi Elle ?


"Elle" est amoureuse de moi (c'est Jean-Michel qui me l'a dit, Jean-Michel a toujours raison, Jean-Michel est mon ami).


Plus sérieusement, cette fille a tout pour elle, et pas grand chose en réalité. Elle semble invincible et pourtant, elle pleure le soir dans son lit, contemplant une fausse bague en plastique toute bête, que lui avait offert son premier et seul amour de sa vie en 6ème, quand elle était un peu trop ronde et acnéique. Elle se masturbe doucement, en sanglotant un peu, mais ce sont des sanglots de petite fille qui secouent sa poitrine de femme. Elle est rentrée trop tard du Baron, elle s'est fait traité de "sale pute" par un clodo devant son immeuble XVIII° à côté du Bon Marché (qui ne l'est d'ailleurs pas du tout). Louise est triste parce que ce n'est pas son vrai prénom, ce n'est plus cette petite fille qui riait trop fort dans la cour de récré de son école républicaine laïque et fière de l'être. Louise n'est qu'un hologramme, un répliquant de plus dans ce monde aseptisé et pailleté à un point que l'on fait des overdoses de paillettes, des bad trip avec du gloss, et des suicides à coup d'invitations vip. Est-ce que sa mère l'a vraiment voulu ? Je crois que oui, sa maman l'aime très fort, mais elle l'aime d'un amour de Walt Disney et Louise n'a plus regardé un Walt Disney depuis au moins cinq ans.


Louise décuve. Louise dégueule.

Louise, c'est un peu la merde en ce moment.

Louise.

C'est un peu fini, en fait.

vendredi 11 avril 2008

« Vive le chocolat, l'héroïne et la vodka »


Pourquoi la vodka ? "J'ai les goûts les plus simples du monde. Je me contente du meilleur," écrit Oscar Wilde (aucun rapport avec le prix du même nom).

Le mot vodka peut se traduire littéralement par "petite eau" (le mot russe pour eau étant "voda", le "ka" ayant une valeur affectueuse).

Historiquement, c'est en 1894 que l'Empereur Alexandre III décrète que la norme du titre d'alcool de la vodka russe est de 40°. Il s'appuie sur les travaux du chimiste Dimitri Mendeleïev (le même que la table périodique) qui avait montré que la meilleure vodka titrait à 38°, mais les taxes de l'époque étant calculées sur le taux d'alcool, c'est le titre de 40° qui fut conservé pour faciliter la tâche des services fiscaux.

Il existe depuis les nuits glaçées du Moyen-Age en Russie, une tradition russe pour boire la vodka. Contrairement à nos habitudes de petits-fils de consommateurs de cognac et autres liqueurs à la française, qui boivent ça avec parcimonie dans des verres de plus en plus petit (vous n'avez qu'à chercher des verres à vodka à Printemps et les comparer avec ceux de Petrossian) ou noyé dans du jus de pomme, les russes usent d'un rituel particulier et d'une sorte de mesure plus encore.

C'est la mode "russe", par "charkas" (environ 150g à chaque fois). Dix "charkas" constituent une "shtof" (environ 1.3 litres). En effet, la vodka est vendue au kg dans ce doux pays de cocagne ! Un seau de vodka pèse donc 30kg ... Soit deux heures d'autonomie pour un cheminot de Novosibirsk. Un peu plus quand même pour le rédacteur de cet article ...

La prochaine fois, n'hésitez pas à tester la vodka à la russe lors du repas gastronomique slave que vous ne manquerez désormais plus d'organiser. La vodka s'accompagne merveilleusement avec les plats gras de viande et avec les plats salés de poisson, avec des crêpes blinis (crême fraîche, huile et caviar) ou des pelmenis. On peut aussi savourer avec une vodka aux épices avec du caviar de saumon ou du balik. Enfin la vodka russe se marie parfaitement avec les hors-d'oeuvre de légumes, choux, concombres, champignons salés, tomates.

Voilà, c'est fait. J'ai partiellement assouvi ma soif de communiquer mon amour pour cette boisson diaphane et sauvage. Cédons désormais à la tendance du moment, voici quelques coktails pas dégeu.

Brown Russian : vodka liqueur de café lait chocolat en poudre
Amazodka : vodka guarana
Tagada Orange : sirop de fraises fraise tagada vodka jus d'oranges
Nuage rose : sirop de grenadine crème fraîche vodka liqueur de noisette
Black Shadow : black Eristoff jus de citrons cola (coca cola, pepsi)
Exotic Lagoon : vodka curaçao bleu mélocoton jus de fruits de la passion jus de citrons sirop de grenadine
Vodkapple (Vodka pomme) : jus de pommes vodka
Smirnoff Ice : vodka jus de citrons verts jus de citrons sucre eau Limonade (ou Sprite)
Anti's : vodka eau gazeuse aromatisée (limonade, soda) sirop de grenadine

jeudi 10 avril 2008

Le nain, le blog et la Chine.

Un magnifique commentaire qui n'en était pas un a été posté par notre Jean-michel. Ce nain raélien ne sait pas se servir du site je fais donc oeuvre hummanitaire par la présente avant de lui apprendre à pêcher pour que toute sa vie il en profite.

"La France n'a pas bien protégé la flamme sacrée", titrait mardi le Global Times, filiale du Quotidien du peuple, dénonçant "l'incompétence de la police de Paris" et "une honte" pour la France.

Les chinois condamnent plus durement les émeutes à Paris que nous ne l'avons fait par la voix de nos "représentants", titre merveilleux dont il suffit, pour souligner la pertinence toute relative, de comparer la presse à la mi-mars et les doux communiqués issus des Elysées multiples et variés de l'OCDE.

Peut être va-t-on se décider à se poser la question de l'à propos de la merveilleuse méthode des "petits pas" de Schumann en terme de relations diplomatiques, une fois dépassé le cadre très strictement européen. Avant de prendre "le Baal Commerce" comme gage de paix et de respect des droit de l'Homme, il faut peut être en revenir pour la coopération avec les Russes et les Chinois...

Alors comme on s'aperçoit, au moins avec une surprise comparable à celle des juifs au Vel' d'Hiv, que le trajet est gratuit pour la Pologne, que ça ne marche pas et que les atteintes aux libertés fondamentales ne changent pas, on fonctionne maintenant en confiant aux dictatures en extension l'organisation des JO (Pour ceux qui ne le savent pas, les prochains jeux d'hiver sont organisés chez ce cher Vladimir). C'est vrai que la Chine et la Russie ont toujours été très bon pour l'organisation des grandes manifestations impressionnantes, défilés au drapeaux avec musiques de fond...

Ils ont un poids de plus en plus grand au niveau économique, qui est aujourd'hui le meilleur moyen de colonisation, et nous leur offrons des occasion d'accroître encore leur impact global. Non content de l'état de leur balance commerciale (grâce notamment à la contrefaçon, ce qui ne pose problème à personne à l'OMC libérale en terme de concurrence déloyale) et de leur prise de position néo-coloniale au niveau diplomatique et militaire, notamment en Afrique, leur forme de présence finira bien par être un minimum culturel et philosophique, a force de leur offrir une tribune d'exposition.

Tous les conflits graves sont délaissés par manque de courage à leurs débuts.
Quand je regarde les dirigeants mondiaux aujourd'hui, je crains de faire la même remarque que Daladier dans son avion lorsqu'il revient des accord de Munich en 1938:"Ah les cons! S'ils savaient..."
A titre indicatif, les modèles mathématiques de l'armée américaine prévoit que d'ici 10 ans, ils seront d'une façon ou d'un autre en guerre avec les chinois.


Enfin, puisqu'ils sont au Conseil de sécurité de l'ONU, il n'y a vraiment pas de raison de se sentir mal..."

vendredi 4 avril 2008

On a deux gins et un sweepseps

Je sais pas comment d'écrite s'écrit sxeepsepes mais tout le monde aura compris que je parle de la boisson d'indiens.

J'ai tout compris au post de JR jusqu'à qu'il se mettent à parler des states.... comme tout le monde quoi....

j'ai pas compris pourquoi il nous parlait de ça mais j'ai pigé ce qu'était l'ataraxie. L'ataxie c'est de pisser quand on en a envie en fumant une bonne clup en écoutant de la grosse electro crunché voilà si un jour ça vous arrive vous comprendrez!!

Sinon je devais fair un post serieux et sans fautes mais là j'en ai pas les moyens je vous le promet pour dans peu de temps en attendant je suis trop amoureux de gordon pour vous le faire.

Vive Gordon et vive la France.

Je vous aime tous! surtout toi!

mardi 1 avril 2008

Le paradoxe de l'Avocat, un avocat du paradoxe ?


Le Paradoxe de l'avocat est un paradoxe logique ancien, dont l'énoncé est le suivant.

Euathlos est un élève pauvre de Protagoras qui lui a permis de suivre son enseignement à la condition suivante : si Euathlos gagne son premier procès, il doit impérativement rembourser Protagoras, en revanche s'il perd, l'enseignement de Protagoras n'ayant pas porté ses fruits, ce dernier ne doit rien réclamer à son ancien élève.


Finalement, c'est Protagoras lui-même qui assigne Euathlos en procès car ce dernier a quitté le droit et fait de la politique ! Ainsi, dit-il : « si je suis vainqueur, il me faut recevoir de l'argent, parce que je suis vainqueur, et si c'est toi, de même il m'en faut recevoir, parce que tu l'es, et d'après notre accord. »


Dans les deux cas de figure Protagoras se voyait remboursé de son enseignement ...


Pourtant Euathlos se défend en disant : « si je perds ce procès, je ne te dois rien, d'après notre accord, et si je le gagne, je ne te dois rien, d'après le jugement. »


En définitive, comment doit-on juger ce conflit ?
Peut-être en constatant que pour juger, il faut d'abord attendre l'issue du procès puisque c'est ce résultat qui détermine qui a tort et qui a raison. Ce qui ouvre deux possibilités :

Soit il suffit donc d'attendre que le procès soit terminé pour pouvoir le poursuivre ; et en attendant, Euathlos aura sans doute été impliqué dans un autre procès plus significatif...


Soit, Protagoras est débouté, puisque son procès est sans cause : le résultat du premier procès d'Euathlos n'étant pas encore connu, Protagoras ne peut pas affirmer qu'Euathlos lui doit déjà quelque chose, c'est contraire à l'accord. Pour que le paradoxe disparaisse, le juge doit d'abord donner raison à Euathlos. Ensuite Protagoras pourra intenter un autre procès.


En fait, par le jeu entre deux normes juridiques indépendantes (le droit contractuel et l'accord initial entre les deux parties), le juge se retrouve dans une situation où le résultat qu'il doit prononcer est toujours l'inverse de ce qu'il doit être : pour désigner Protagoras vainqueur, il doit le considérer comme perdant (et réciproquement).


C'est un paradoxe autoréférentiel classique, du type du menteur.


Si vous voulez un exemple illustratif grossier, Protagoras, c'est les Etats-Unis.

Euathlos, c'est la Chine.

Le juge, c'est ben, euh ...

vendredi 28 mars 2008

Ineptie Crapuleuse #1


Je me suis dit que pour mon premier message sur le blog j'allais faire l'impasse sur les conneries. Je vais donc parler d'un sujet qui dit "halte à la calomnie!". Voilà, vous allez me dire "faut te réveiller cette tribune a déjà une semaine" et c'est vrai mais aujourd'hui je suis mal habillé alors je fuck la hype.

Je disais donc que mon petit doigt m'avait dit l'autre jour que les mannequins ne savaient pas écrire avant de m'écrier "halte à la calomnie". C'est vrai que pour jouer à blanche-neige et faire de sa vie un conte de fées il faut au moins un nain. Bref Jean-Michel si tu m'entends.

Quand je parle d'ineptie voyez vous, je ne pars pas en terrain inconnu. La terre n'a jamais été ronde mais j'adore la sentir tourner. Blanche-neige, elle, hier soir elle aurait bien aimé qu'elle se mette à tourner plus vite quand grincheux s'adressait aux Profs. La pauvre ne peut même plus lire Paris-Match pour s'évader, maintenant qu'elle est devenue son propre horizon. J'avais presque envie de lui donner une feuille et un crayon, elle aurait fait des morpions. Mais "halte dont à la calomnie"

Non, pour un premier post ce n'est pas bien d'écrire des sottises et je pense que l'auteur qui s'abaisserait à cela ne saurait être aux yeux de tous, que le pitre qui parle de contes de fées. Oui mais le conte de fées fait rêver la ménagère et, lorsque Carla remplace Martine et ses péripéties, la ménagère jubile. Peut-être que ce n'est pas plus mal au fond que l'on nous raconte des histoires ça permet d'être heureux aux frais de la redevance. J'avais voulu être journaliste, un vrai, un qui fait plus que les faits. Mon rêve est déçu, mon idole déchu. Mais "halte à la calomnie".

Tout ça pourquoi? Tout ça pour dire que pour une fois Grincheux avait raison, il y a pas mal de choses qui nous unissent aux royaume-uniens, la preuve ils en savent plus que france2 sur ce qui se passe en France. Pour ceux qui auraient la chance d'avoir appris la langue de Madonna je ne peux que leur conseiller d'aller y voir ce qui se passe chez nous. L'herbe est souvent plus verte dans le champs d'un marocain et la poudre plus blanche dans le nez de Blanche-neige. Mais "halte à la calomnie"

La défiance généralisée est un autre débat car l'ineptie s'arrête ici en même temps que la calomnie.

jeudi 27 mars 2008

Ephéméride#1

(Miss Free Tibet - véridique)



Le Tibet est encore et toujours matraqué par l'Armée Populaire de Chine, la scène internationale s'émeut, point trop s'en faut, face à ce drame, les pays du G8 rivalisent à la course au meilleur communiqué (alarmé mais pas alarmiste), et Jr reprend le clavier pour saloper des pages de blog. Face the Brave World. Ne niez pas, je sais ce que vous pensez : "Jr, le Tibet, il s'en tape, passé le périphérique de la banlieue de Paris, le monde ressemble pour lui au Texas, etc." Je trouve cette assertion inepte et crapuleuse. Je pense plutôt au Wisconsin quand j'imagine le Reste.

Samedi, concert de Numero# à la Flèche d'Or. J'essaierai de faire un compte-rendu. En attendant, je révise mes classiques. J'aurais bien aimé poster quelques tracks mais vu que la SACEM est bien remontée contre les blogs électro en ce moment, je ne peux que vous suggérer d'écouter ou de réécouter "l'Idéologie des Stars", qui le vaut bien.

Je pourrais finir cette note creuse et inepte par une info encore plus creuse et inepte : "Britney Spears va ouvrir une école de danse."
Je cite : "Il semblerait que les quelques cours de danse que Britney Spears a déjà donné à des enfants âgés de 8 à 15 ans lui aient donné des idées. En effet, la pulpeuse Britney Spears serait sur le point d'ouvrir une école de danse. Il est vrai qu'elle nous a souvent impressionnés par ses chorégraphies endiablées, que cela soit dans ses clips ou sur scène. Elle aurait apparemment décidé de transmettre ce savoir-faire dans cette école de danse qui porte déjà un nom : The Basement, autrement dit, le sous-sol." No comment.

(si vous voulez sauver le style de Britney, tapez

lundi 17 mars 2008

Notes sur la problématique du droit nazi


Le droit est un animal, une chose spongieuse, tentaculaire et obscure, somme d'instincts et d'actions aveugles et concrètes. Essayer de le décrire, c'est vouloir le dessiner dans un cadre en une liste exhaustive. Mais comment peut-on légiférer sur la Loi elle-même ? Codifier le Codex ? Etablir une Constitution de la Constitution ? Au sommet le plus haut, il ne peut y avoir un autre plus haut encore sans que cela ne bouleverse la hiérarchie des normes.

Pour contourner cette aporie, nous dirons que nous pouvons abstraire le droit de ses formes multiples et hiérarchiques en une phrase : le droit est la norme d'une société.
Cette formule permet d'y inclure les sociétés privées, entreprises ou associations, mais aussi les organisations territoriales, étatiques et non-étatiques, ou internationales, et ainsi toutes les formes et formules que prend le droit à quelque niveau qu’il existe.
Mais que signifie encore norme ?
Normatif, normalité, normé (ou orthonormé), ces vocables dérives explicitent cette idée de norme, comme un cadre, mais aussi comme un repère, un référentiel de valeurs et d'axiomes applicables dans un cosmos.

Le droit nazi serait donc la déclinaison du concept de norme à l'idéologie nazie qui devient référence ou référentiel. Le nazi, comme individu soumis volontairement au droit nazi, est alors normal. On pourrait presque affirmer que si le droit nazi était accepté comme cadre d'un pays, au niveau de ses institutions gouvernementales comme de ses habitants, rien ne pourrait contester sa légitimité nationale. Ainsi, l'Allemagne, en plébiscitant la nomination d'Hitler comme Chancelier, aurait implicitement reconnu le droit nazi comme la norme légale germanique. Pourquoi questionner alors cette apparente légitimité ?

Premièrement, on ne peut qu'être choqué par une telle assertion, que l'Allemagne aurait accepté le droit nazi comme norme. On peut en effet réfuter cette phrase par un développement autour du contexte socio-historique de l'Allemagne, en insistant sur le climat de quasi-guerre civile qui y régnait à la fin des années 1930, ajouté à la misère, la pression des SA et la propagande de la NSDAP combinée aux talents oratoires d'Adolf Hitler. Mais cela a déjà été très bien fait, notamment par l’historien Louis Dupeux (in La révolution conservatrice allemande sous la république de Weimar, Kimé).

On peut surtout questionner la légitimité du droit nazi au regard de son contenu : le contexte est un outil, mais le fond de la chose est quand même nettement plus appréciable et certain.
Le droit nazi est tout sauf un droit national et propre à l'Allemagne. En parallèle de la logique de pangermanisme et de volonté d'empire inspirées par l'ambition du Führer, le droit nazi se distingue des autres droits en ce qu'il est le corollaire et le serviteur fidèle d'une idéologie particulière, le nazisme. La doctrine qui en découle se fonde sur une classification raciale des hommes d'après le critère de la qualité de leur sang. Elle incite à traiter les hommes des races dites inférieures comme des sous-hommes (on pourrait rapprocher cet aspect, toutes proportions gardées, de certains textes d'Aristote qui met volontiers sur le même plan l'esclave et le bœuf qui travaille dans les champs), en particulier les juifs. Elle n'épargne pas non plus les Slaves, les Asiatiques, les Noirs (classés selon les scientifiques du parti au plus bas dans l'échelle des races, juste avant les Juifs), ou encore les Tziganes. L'idéologie nazie du surhomme, sorte de corruption du Übermensch de Nietzsche, a notamment été inspirée par de nombreux groupuscules mystico-politiques (la Société de Thulé, par exemple).
A ce critère de race s’ajoute un eugénisme exacerbé, exaltation de l’aryen, archétype presque mythologique de l’athlète blond aux yeux bleus, pur de cœur et d’esprit, censé représenter l’allemand non corrompu par le contact avec les autres races. Cette obsession de la pureté du sang mènera également les homosexuels, les handicapés et les malades mentaux vers les camps d’extermination.

Nous pouvons nous arrêter là pour ces descriptions sur le fond de la doctrine nazie : on peut déjà remarquer que l’objet de cette doctrine n’est pas le nazi allemand, ni même l’Allemagne. Cette doctrine englobe l’humanité toute entière dans ce jeu cruel et arbitraire de la qualité de race de tel ou tel individu. Une telle idéologie dépasse de très loin les simples frontières étatiques.
Le droit nazi, en tant qu’instrument de la doctrine nazi, a donc une portée universelle, se veut un droit régissant non plus un royaume, un Etat ou un empire, mais bel et bien l’Humanité, sur le même plan que la Charte des Droits de l’Homme des Nations Unies. Si le nazisme était une religion (il en porte certaines caractéristiques), le droit nazi serait son Décalogue, sa Charia. C’est le sens qu’il faut accorder aux lois anti-sémites par exemple : dans la controverse Hart-Fuller, qui opposait le jus naturalis au positivisme, les deux philosophes se sont demandés si de telles lois étaient légitimes et pouvaient être considérées comme applicables à l’époque. C’est la limite, à mon sens, de l’idée de droit sans morale, ou plutôt, de droit amoral, comme positif, objectif. Une loi, jugée par les hommes comme inique, odieuse, révoltante, peut-elle cependant être valide (et donc applicable) car respectueuse des procédures d’adoption ? Derrière ce premier problème se cache une question plus vaste : les intentions d’un Etat peuvent-elles justifier des moyens immoraux ? En d’autres termes, une loi immorale d’un Etat garde-t-elle sa légitimité quand elle sert un objectif de bien commun ? Car, enfin, comment éviter des rapprochements douteux entre la loi française sur la légalisation de l’avortement et la loi nazie sur l’euthanasie des malades mentaux ?

Certains chercheurs ont évité le sujet en démontrant que l’Etat nazi n’en était pas un, mais une polycratie. Faut-il en conclure que si l’Etat nazi avait été un Etat tel que le définit Weber, alors la Shoah aurait été parfaitement légitime ? Si demain la France, toujours constituée en République démocratique, lançait un génocide en passant une loi à l’Assemblée, aucune critique ne pourrait lui être opposée ? Au-delà de l’illégitimité de l’Etat même, rien ne pourrait remettre en question une loi ?

Concert Cocorosie